Collection d'insignes de l'armée de l'air |
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06 octobre 2024 Bonne fête Bruno |
Le TOURAINE en Indochine 1945 - 1954
Le contexte de la crise. Après la capitulation du Japon (août 1945) prônant la libération des peuples asiatiques de l'impérialisme colonial, le nationalisme vietnamien sort de la clandestinité en Indochine et Hô Chi Minh prend le pouvoir à Hanoi le 19 août 1945. La conférence de Postdam, à laquelle la France ne participe pas, partage le pays en deux zones d'occupation ; l'une chinoise au nord du 16ème parallèle, l'autre britannique au sud. La France est purement est simplement évincée. Mais de nombreux Français se trouvent encore là-bas, en butte aux agressions de plus en plus fréquentes du Viêt-minh. La situation devient critique, et Paris ne peut abandonner ses ressortissants dans un pays devenu hostile et où l'insécurité des biens et des personnes n'est plus garantie. L'engagement français. A la mi-août 1945, le Général Leclerc est nommé commandant du corps expéditionnaire destiné à reprendre en main l'Indochine et à la réoccuper militairement. Il fait envoyer des avions, regroupés au sein d'une escadrille de marche, en Extrême-Orient dès la fin août. Trois C47 du groupe de transport 1/15 TOURAINE, déjà détachés au RLAF à Damas, fournissent les premiers éléments de cette escadrille avec trois C47 du 2/15 ANJOU venus de France. Les six équipages arrivent à Jessore aux Indes et sont immédiatement intégrés au sein du 357ème squadron de la Royal Air Force India pour participer à des opérations de parachutage sur le Laos et la Birmanie, alors qu’approche la défaite du Japon. Après la capitulation du Japon le 14 août 1945, les Alliés (Chine au nord du 16ème parallèle et Britanniques au sud) chargés de désarmer les troupes d’occupation nippones, ont à faire face pour la première fois à une insurrection générale déclenchée à Hanoï, par le Viêt-minh, contre le retour de l’administration française en Indochine. Le 2 septembre, Hô Chi Minh proclame l'indépendance du Viêt-nam, avec l'aide des Chinois, et la naissance d'une République démocratique du Viêt-nam (RDVN), et ce moins d'une semaine après l'abdication de l'Empereur Bao Dai le 25 août. Les premières forces françaises, accompagnées d’éléments de la 80th Brigade (20th India Division) Britannique arrivent à Saïgon le 12 septembre transportés par les C47 qui assurent les liaisons régulières entre Birmanie et Cochinchine. Au mois de novembre le détachement est porté à 11 avions et placé sous les ordres du commandant Claudel, Commandant du 1/15. L'escadrille devient Groupe de Marche d'Extrême-Orient (GMEO) et les avions sont mis à la disposition de la RAF en vue de participer à des opérations de parachutage sur le Laos et la Birmanie. Mais le support technique est des plus réduits : ce sont les mécaniciens d'équipage qui l'assurent. Au mois de janvier 1946, le terrain de Tan Son Nhut est ouvert à la circulation et les Dakota du GMEO rallient Saigon, avec en février cinq avions supplémentaires achetés aux Américains par le Haut Commissariat. Cela porte la flotte à 23 avions et 16 équipages pour couvrir les premières lignes aériennes Saigon-Hanoi par Paksé ; soit 1300 km de traversée de la chaîne Annamitique avec un seul terrain de secours et à Hanoi pas de radio, pas de météo, pas de contrôle aérien. Les autres lignes sont Saigon-Phnom Penh-Sien Réap et Saigon-Dalat-Nhatrang. Dès cette époque, la nécessité d'intervenir contre le Viêt-minh, en certains points de régions d'Indochine inaccessibles par la terre, devient de plus en plus impérieuse. Ne possédant pas de chasseur capable de couvrir des objectifs si lointains, en raison d'un rayon d'action insuffisant, ni de bombardiers, on envisage alors d'équiper quelques C 47 en bombardiers. Très rapidement, grâce à l'ingéniosité des armuriers, le Groupe de Marche d'Extrême-Orient est en mesure de mettre en ligne des avions équipés sommairement pour pouvoir lancer six bombes de 50 ou 100 kg par paquet. En raison du manque de viseurs adéquats, ces bombardements ne s'avèrent ni très réguliers, ni très précis, mais parviennent pourtant à des résultats étonnants de neutralisation des villages où le Viêt-minh a installé barrages et batteries. Grâce aux Dakota du GMEO, un bataillon de 700 hommes est aérotransporté le 28 janvier 1946 sur le terrain de Dalat, préalablement occupé par des troupes amies, en vue de reprendre la ville des mains du Viêt-minh. Première opération d'envergure de ce genre pour l'Armée de l'Air, première constatation acide pour le Haut Commandement : l'absence d'avions de transport aurait pu en interdire la réalisation avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, et toute opération éloignée sans le concours du transport aérien devient dès lors impensable. Mais les avions présents là-bas ne sont pas neufs, les rechanges et l'outillage manquent. Des moteurs et des pièces de rechange sont achetés aux Indes et doivent être transportés par avion. C'est le début des difficultés techniques, qui désormais ne vont guère cesser, malgré le dévouement des exécutants. Cela n'empêche pourtant pas l'Armée de l'Air de "pousser" sur des terrains secondaires avancés de plus en plus nombreux, toute sorte de matériels. La multiplication des zones d'opération nécessite de nombreuses rotations pour mettre en place personnels, munitions et stocks d'essence. Par exemple, la mise en place de la base de Paksane pour les opérations du Tonkin, à la fin février, nécessite prés de 50 rotations au départ de Saigon, soit un total de 25 000 km pour transporter 60 tonnes d'essence, de vivres, etc... Le 7 juillet 1946, les Dakota n° 705 et 050, avec les équipages du Capitaine Roccand et du Sergent Bilbao, partent pour Saigon afin d'y acheminer un renfort en personnel et matériel. Puis en août 1946, le GMEO prend l'appellation de l'un des groupes dont il est issu : ce sera le G.T. 2/15 ANJOU. Le mystère demeure quant à l'activité du TOURAINE durant cette période. Ses avions, ses équipages et ses couleurs sont bien présents sur le théâtre d'Indochine mais on ne sait que peu de choses sur son activité. On note toutefois, le 13 septembre 1946, deux avions et équipages du groupe désignés pour aller en renfort en Indochine. En décembre 1946, un détachement de six Dakota, sous les ordres du Capitaine Brénard, reçoit pour mission, l'accompagnement d'un groupe de Mosquito basé à Rabat désigné pour l'Extrême-Orient. Ce détachement doit en outre apporter un renfort momentané au groupe ANJOU. Le départ a lieu le 31 décembre d'Orléans pour Rabat. Arrivé à Saigon avec les Mosquito le 21 janvier 1947: le détachement a été bloqué deux ou trois jours à chaque escale pour des raisons techniques ou politiques. Le retour en France se fait au mois d'avril. On note aussi le départ d'un équipage du TOURAINE vers l'Indochine le 13 octobre 1948 sur le C 47 n°476795 et qui rentre à sa base le 30 du même mois, réalisant ainsi la première liaison aller-retour sur la fameuse ligne 102 Paris-Saïgon, première ligne régulière à grande distance montée par le transport aérien militaire. Puis, tout au long de l'année 1949, les convoyages se succèdent au profit de l'ANJOU, le TOURAINE perd alors une partie de sa dotation en Dakota qui est versée aux unités basées en Indochine. Bien que peu d’informations soient disponibles sur les rotations d’avions du groupe à cette époque, on note le 28 avril 1949, un C47 n°349050 se posant à Orléans, de retour du trajet Paris-Saïgon-Paris. Mais, les opérations connaissent aussi leur lot d'événements dramatiques. Ainsi, le 16 juillet 1949, un C47 du TOURAINE se rendant à Saïgon, s’écrase à Marsa-Matrouh (Egypte) après avoir décollé d'El-Adem, en Cyrénaïque, en direction de Nicosie, et ce suite à une avarie moteur. L’équipage périt dans l’accident. Au fil des mois, les convoyages continuent, puis à partir du 14 octobre 1952, un très important renfort d'appareils est demandé pour les opérations indochinoises. En effet, les troupes françaises font face à la grande offensive du général Giap au Tonkin, en Annam et au Laos. Le TOURAINE, devenu 1/61 le 1er juillet 1947, fournit aux autres groupes, 24 de ses avions entre le 16 et le 31 octobre, c’est l’opération "EXODA". Une grande partie de ces appareils est équipée en version sanitaire. Si le TOURAINE donne beaucoup de personnels aux autres groupes, le transfert organique du G.T. 1/61 en Indochine est tout de même enregistré. En effet, un détachement permanent d'une dizaine d'avions existe sur place d'octobre 1952 à février 1953, mais on sait peu de choses sur ses activités opérationnelles. Plus tard, le 17 septembre 1953, la nécessité d'accroître les moyens aériens en Indochine entraîne la constitution du 2/63 SENEGAL à Orléans. Des équipages du TOURAINE sont alors prélevés pour être affectés en novembre avec le nouveau groupe à Saïgon avant de recevoir ses propres avions livrés par les Etats-Unis. En attendant, les équipages servent dans les autres groupes déjà présents sur place. Cependant, si le TOURAINE est principalement une unité réservoir des moyens de transport en Indochine, sa participation efficace aux opérations permit à de nombreux équipages de s’illustrer une fois de plus et de recevoir plusieurs citations. La fin du conflit. Courant 1953, après l'avance des troupes du général Giap, les troupes françaises placent leurs derniers espoirs dans le plan du général Navarre. Celui-ci prévoit de concentrer les forces françaises dans la cuvette fortifiée de Diên Biên Phu afin d'attirer l'armée du Viêt-minh dans un piège. L'attaque commence le 13 mars 1954 et se termine le 7 mai avec la capitulation des Français. Pendant cette période, les appareils du transport aérien effectuent de très nombreuses missions de parachutage et des évacuations sanitaires sur Diên Biên Phu. Retour vers la page Indochine 3
Le contexte de la crise. Après la capitulation du Japon (août 1945) prônant la libération des peuples asiatiques de l'impérialisme colonial, le nationalisme vietnamien sort de la clandestinité en Indochine et Hô Chi Minh prend le pouvoir à Hanoi le 19 août 1945. La conférence de Postdam, à laquelle la France ne participe pas, partage le pays en deux zones d'occupation ; l'une chinoise au nord du 16ème parallèle, l'autre britannique au sud. La France est purement est simplement évincée. Mais de nombreux Français se trouvent encore là-bas, en butte aux agressions de plus en plus fréquentes du Viêt-minh. La situation devient critique, et Paris ne peut abandonner ses ressortissants dans un pays devenu hostile et où l'insécurité des biens et des personnes n'est plus garantie. L'engagement français. A la mi-août 1945, le Général Leclerc est nommé commandant du corps expéditionnaire destiné à reprendre en main l'Indochine et à la réoccuper militairement. Il fait envoyer des avions, regroupés au sein d'une escadrille de marche, en Extrême-Orient dès la fin août. Trois C47 du groupe de transport 1/15 TOURAINE, déjà détachés au RLAF à Damas, fournissent les premiers éléments de cette escadrille avec trois C47 du 2/15 ANJOU venus de France. Les six équipages arrivent à Jessore aux Indes et sont immédiatement intégrés au sein du 357ème squadron de la Royal Air Force India pour participer à des opérations de parachutage sur le Laos et la Birmanie, alors qu’approche la défaite du Japon. Après la capitulation du Japon le 14 août 1945, les Alliés (Chine au nord du 16ème parallèle et Britanniques au sud) chargés de désarmer les troupes d’occupation nippones, ont à faire face pour la première fois à une insurrection générale déclenchée à Hanoï, par le Viêt-minh, contre le retour de l’administration française en Indochine. Le 2 septembre, Hô Chi Minh proclame l'indépendance du Viêt-nam, avec l'aide des Chinois, et la naissance d'une République démocratique du Viêt-nam (RDVN), et ce moins d'une semaine après l'abdication de l'Empereur Bao Dai le 25 août. Les premières forces françaises, accompagnées d’éléments de la 80th Brigade (20th India Division) Britannique arrivent à Saïgon le 12 septembre transportés par les C47 qui assurent les liaisons régulières entre Birmanie et Cochinchine. Au mois de novembre le détachement est porté à 11 avions et placé sous les ordres du commandant Claudel, Commandant du 1/15. L'escadrille devient Groupe de Marche d'Extrême-Orient (GMEO) et les avions sont mis à la disposition de la RAF en vue de participer à des opérations de parachutage sur le Laos et la Birmanie. Mais le support technique est des plus réduits : ce sont les mécaniciens d'équipage qui l'assurent. Au mois de janvier 1946, le terrain de Tan Son Nhut est ouvert à la circulation et les Dakota du GMEO rallient Saigon, avec en février cinq avions supplémentaires achetés aux Américains par le Haut Commissariat. Cela porte la flotte à 23 avions et 16 équipages pour couvrir les premières lignes aériennes Saigon-Hanoi par Paksé ; soit 1300 km de traversée de la chaîne Annamitique avec un seul terrain de secours et à Hanoi pas de radio, pas de météo, pas de contrôle aérien. Les autres lignes sont Saigon-Phnom Penh-Sien Réap et Saigon-Dalat-Nhatrang. Dès cette époque, la nécessité d'intervenir contre le Viêt-minh, en certains points de régions d'Indochine inaccessibles par la terre, devient de plus en plus impérieuse. Ne possédant pas de chasseur capable de couvrir des objectifs si lointains, en raison d'un rayon d'action insuffisant, ni de bombardiers, on envisage alors d'équiper quelques C 47 en bombardiers. Très rapidement, grâce à l'ingéniosité des armuriers, le Groupe de Marche d'Extrême-Orient est en mesure de mettre en ligne des avions équipés sommairement pour pouvoir lancer six bombes de 50 ou 100 kg par paquet. En raison du manque de viseurs adéquats, ces bombardements ne s'avèrent ni très réguliers, ni très précis, mais parviennent pourtant à des résultats étonnants de neutralisation des villages où le Viêt-minh a installé barrages et batteries. Grâce aux Dakota du GMEO, un bataillon de 700 hommes est aérotransporté le 28 janvier 1946 sur le terrain de Dalat, préalablement occupé par des troupes amies, en vue de reprendre la ville des mains du Viêt-minh. Première opération d'envergure de ce genre pour l'Armée de l'Air, première constatation acide pour le Haut Commandement : l'absence d'avions de transport aurait pu en interdire la réalisation avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, et toute opération éloignée sans le concours du transport aérien devient dès lors impensable. Mais les avions présents là-bas ne sont pas neufs, les rechanges et l'outillage manquent. Des moteurs et des pièces de rechange sont achetés aux Indes et doivent être transportés par avion. C'est le début des difficultés techniques, qui désormais ne vont guère cesser, malgré le dévouement des exécutants. Cela n'empêche pourtant pas l'Armée de l'Air de "pousser" sur des terrains secondaires avancés de plus en plus nombreux, toute sorte de matériels. La multiplication des zones d'opération nécessite de nombreuses rotations pour mettre en place personnels, munitions et stocks d'essence. Par exemple, la mise en place de la base de Paksane pour les opérations du Tonkin, à la fin février, nécessite prés de 50 rotations au départ de Saigon, soit un total de 25 000 km pour transporter 60 tonnes d'essence, de vivres, etc... Le 7 juillet 1946, les Dakota n° 705 et 050, avec les équipages du Capitaine Roccand et du Sergent Bilbao, partent pour Saigon afin d'y acheminer un renfort en personnel et matériel. Puis en août 1946, le GMEO prend l'appellation de l'un des groupes dont il est issu : ce sera le G.T. 2/15 ANJOU. Le mystère demeure quant à l'activité du TOURAINE durant cette période. Ses avions, ses équipages et ses couleurs sont bien présents sur le théâtre d'Indochine mais on ne sait que peu de choses sur son activité. On note toutefois, le 13 septembre 1946, deux avions et équipages du groupe désignés pour aller en renfort en Indochine. En décembre 1946, un détachement de six Dakota, sous les ordres du Capitaine Brénard, reçoit pour mission, l'accompagnement d'un groupe de Mosquito basé à Rabat désigné pour l'Extrême-Orient. Ce détachement doit en outre apporter un renfort momentané au groupe ANJOU. Le départ a lieu le 31 décembre d'Orléans pour Rabat. Arrivé à Saigon avec les Mosquito le 21 janvier 1947: le détachement a été bloqué deux ou trois jours à chaque escale pour des raisons techniques ou politiques. Le retour en France se fait au mois d'avril. On note aussi le départ d'un équipage du TOURAINE vers l'Indochine le 13 octobre 1948 sur le C 47 n°476795 et qui rentre à sa base le 30 du même mois, réalisant ainsi la première liaison aller-retour sur la fameuse ligne 102 Paris-Saïgon, première ligne régulière à grande distance montée par le transport aérien militaire. Puis, tout au long de l'année 1949, les convoyages se succèdent au profit de l'ANJOU, le TOURAINE perd alors une partie de sa dotation en Dakota qui est versée aux unités basées en Indochine. Bien que peu d’informations soient disponibles sur les rotations d’avions du groupe à cette époque, on note le 28 avril 1949, un C47 n°349050 se posant à Orléans, de retour du trajet Paris-Saïgon-Paris. Mais, les opérations connaissent aussi leur lot d'événements dramatiques. Ainsi, le 16 juillet 1949, un C47 du TOURAINE se rendant à Saïgon, s’écrase à Marsa-Matrouh (Egypte) après avoir décollé d'El-Adem, en Cyrénaïque, en direction de Nicosie, et ce suite à une avarie moteur. L’équipage périt dans l’accident. Au fil des mois, les convoyages continuent, puis à partir du 14 octobre 1952, un très important renfort d'appareils est demandé pour les opérations indochinoises. En effet, les troupes françaises font face à la grande offensive du général Giap au Tonkin, en Annam et au Laos. Le TOURAINE, devenu 1/61 le 1er juillet 1947, fournit aux autres groupes, 24 de ses avions entre le 16 et le 31 octobre, c’est l’opération "EXODA". Une grande partie de ces appareils est équipée en version sanitaire. Si le TOURAINE donne beaucoup de personnels aux autres groupes, le transfert organique du G.T. 1/61 en Indochine est tout de même enregistré. En effet, un détachement permanent d'une dizaine d'avions existe sur place d'octobre 1952 à février 1953, mais on sait peu de choses sur ses activités opérationnelles. Plus tard, le 17 septembre 1953, la nécessité d'accroître les moyens aériens en Indochine entraîne la constitution du 2/63 SENEGAL à Orléans. Des équipages du TOURAINE sont alors prélevés pour être affectés en novembre avec le nouveau groupe à Saïgon avant de recevoir ses propres avions livrés par les Etats-Unis. En attendant, les équipages servent dans les autres groupes déjà présents sur place. Cependant, si le TOURAINE est principalement une unité réservoir des moyens de transport en Indochine, sa participation efficace aux opérations permit à de nombreux équipages de s’illustrer une fois de plus et de recevoir plusieurs citations. La fin du conflit. Courant 1953, après l'avance des troupes du général Giap, les troupes françaises placent leurs derniers espoirs dans le plan du général Navarre. Celui-ci prévoit de concentrer les forces françaises dans la cuvette fortifiée de Diên Biên Phu afin d'attirer l'armée du Viêt-minh dans un piège. L'attaque commence le 13 mars 1954 et se termine le 7 mai avec la capitulation des Français. Pendant cette période, les appareils du transport aérien effectuent de très nombreuses missions de parachutage et des évacuations sanitaires sur Diên Biên Phu. retour vers la page indochine 2
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